Les trois îles d’Abu Musi, Big Tonb et Little Tonb, situées dans le détroit d’Ormuz, revêtent une importance particulière en tant que point stratégique du golfe Persique. Ces îles jouent non seulement un rôle vital dans la sécurité maritime et pétrolière de la région, mais leur position géopolitique permet également à l’Iran d’avoir un contrôle total sur cette route vitale. Outre l’importance militaire et économique de ces îles, la reconnaissance historique par l’Angleterre de la propriété iranienne de ces îles au début du XXe siècle est devenue le fondement de la consolidation juridique et souveraine de l’Iran sur celles-ci.
Selon l’agence de presse des étudiants iraniens (ABSNEWS), Les îles de « Great Tunb, Small Tunb et Abu Musa » dans le golfe Persiquesurtout à proximité Détroit d’Ormuzfont partie des points stratégiques et vitaux de la région qui ont toujours été sous la domination et la propriété de l’Iran tout au long de l’histoire. Outre leur situation géographique sensible, ces îles jouent un rôle géopolitique et économique essentiel. Sécurité de la zone et Sécurité énergétique mondiale avoir L’importance de ces îles est indéniable non seulement en raison de leur situation géographique à proximité de l’une des routes maritimes les plus importantes du monde, mais aussi en raison de la capacité de l’Iran à contrôler les routes d’exportation de pétrole et de gaz, à surveiller le trafic maritime et à les utiliser comme bases militaires.
Dans ce rapport, l’histoire détaillée des trois îles et leur importance stratégique d’un point de vue géopolitique seront discutées.
Histoire de trois îles iraniennes
1) Temps anciens et préislamiques
Période achéménide (550-330 avant JC) : Les trois îles faisaient partie de l’empire iranien pendant la période achéménide. Les rapports d’historiens grecs comme Hérodote font référence à l’établissement et à la sécurité des routes commerciales dans le golfe Persique, et les trois îles faisaient partie de ces zones. À cette époque, les îles avaient des usages commerciaux et maritimes, notamment pour la navigation et le commerce.
Période sassanide (224-651 après JC) : Pendant la période sassanide, l’Iran a maintenu son contrôle sur les îles du golfe Persique, en particulier sur les trois îles. Des sources historiques, notamment les travaux d’Ibn Hoqal et de Yaqut Hamavi, soulignent la souveraineté de l’Iran sur ces îles à l’époque sassanide.
2) L’ère islamique et les gouvernements iraniens
Califat abbasside (1258-750 après JC) : Pendant la période abbasside, l’Iran a continué à dominer les îles du golfe Persique. Un rapport d’Ibn Khordad au géographe iranien déclare que les trois îles étaient sous la domination de l’Iran et qu’à cette époque, elles étaient connues comme bases commerciales et navales dans le golfe Persique.
Al-Buyeh et Seljuqs (1194-936 après JC) : Sous Al-Buyeh puis sous les Seldjoukides, les îles étaient toujours sous le contrôle de l’Iran et étaient utilisées comme points stratégiques pour le commerce et la sécurité.
3) L’ère du colonialisme et de la concurrence internationale
Colonisation du Portugal et de la Grande-Bretagne (16e au 19e siècle après J.-C.) : Les Portugais tentaient de dominer les îles du golfe Persique au 16e siècle après J.-C., qui entraient dans le golfe Persique en 1507 après J.-C., mais avec la fin de la domination portugaise au début du 17e siècle. siècle (1622 après JC). Depuis le Safavide Shah Abbas Ier, la Grande-Bretagne est devenue la puissance dominante dans la région après 117 ans.
Accords entre l’Iran et la Grande-Bretagne (1903-1919) : En 1903, l’ambassadeur britannique à Téhéran présenta une carte détaillée sur la base de laquelle les trois îles faisaient partie du territoire iranien. Après la Première Guerre mondiale, cette carte servit de document important pour l’Iran. empêcher la domination britannique sur les îles iraniennes devenues.
4) L’ère Qajar et Pahlavi
Période Qajar (1789-1925) : L’Iran dominait les trois îles pendant la période Qajar. En 1887, la Grande-Bretagne a fait pression sur Naser al-Din Shah et Muzaffar al-Din Shah pour qu’ils vendent ou louent les îles iraniennes, mais ils n’ont pas réussi jusqu’à ce qu’ils fassent pression sur les cheikhs locaux pour qu’ils hissent les drapeaux de Ras al-Khalifa et d’Al-Sharjah. émirats.
Période Pahlavi (1979 – 1925) : En 1971, l’Iran a établi sa souveraineté sur les îles après avoir conclu un accord avec Cheikh Qawasmi et envoyé des forces militaires sur les îles de Big Tunb et Little Tunb. Cette année, avec le retrait de la Grande-Bretagne de la région, l’Iran a officiellement établi son contrôle sur les trois îles.
L’importance stratégique des trois îles du point de vue de la situation géopolitique
1) Situation géographique et stratégique
Les trois îles d’Iran sont à proximité Détroit d’Ormuzsont l’une des voies navigables les plus importantes et les plus fréquentées au monde. Le détroit d’Ormuz, qui constitue la connexion entre la mer d’Oman et le golfe Persique, traverse quotidiennement environ 17 millions de barils de pétrole et des millions de tonnes de gaz naturel. Par conséquent, le contrôle de l’Iran sur ces îles, en particulier dans cette zone vitale, renforce considérablement la capacité du pays à surveiller et contrôler les flux pétroliers et maritimes dans le golfe Persique.
2) Présence militaire et sécuritaire
Les trois îles servent de bases militaires à l’Iran dans la région du golfe Persique. Ces îles permettent à l’Iran de déployer des forces navales, aériennes et terrestres, et notamment en cas de menaces sécuritaires dans la région, l’Iran est en mesure de les utiliser pour défendre sa souveraineté et mener des opérations militaires.
3) Importance économique et énergétique
Les trois îles iraniennes sont situées sur des routes de transit vitales pour le pétrole et le gaz. Le détroit d’Ormuz, situé à proximité de ces îles, est connu comme l’artère d’exportation d’énergie la plus importante du golfe Persique vers les marchés mondiaux. La domination de ces îles permet à l’Iran de mieux surveiller et gérer le commerce énergétique et les réserves de pétrole et de gaz.
Les fausses prétentions des cheikhs du Golfe Persique sur la souveraineté des trois îles
1) La souveraineté de l’Iran sur les trois îles
La souveraineté de l’Iran sur les trois îles de « Big Tunb, Small Tunb et Abu Musa » est prouvée sur la base de documents historiques et juridiques. Dans divers documents historiques, notamment les accords entre l’Iran et la Grande-Bretagne de 1903 et 1919, la souveraineté de l’Iran sur ces îles a été clairement soulignée. En outre, en 1971, l’Iran a officiellement envoyé ses forces militaires sur ces îles et y a établi sa souveraineté.
2) Réclamations des Émirats arabes unis
Cependant, les Émirats arabes unis revendiquent la propriété des trois îles depuis leur création en 1971. Chaque année, ce pays a exprimé ces revendications dans les forums internationaux et dans le cadre des réunions de l’Assemblée générale des Nations Unies, mais l’Iran, citant des documents et des cartes historiques, Il souligne que les trois îles ont toujours fait partie du territoire iranien et que cette question a été reconnue non seulement au niveau national mais également au niveau international.
3) Accords internationaux et juridiques
L’Iran a utilisé les lois et réglementations internationales pour souligner sa souveraineté sur les trois îles. En particulier, la Convention sur le droit de la mer (CNUDM), approuvée par les Nations Unies en 1982, fait clairement référence aux droits des pays de contrôler les zones maritimes et les îles sous leur souveraineté. Selon cette convention, l’Iran a le droit de garder les trois îles sous son contrôle et de les utiliser dans le cadre de ses eaux territoriales. En outre, l’Iran a toujours affirmé sa propriété de ces îles sur la base d’accords historiques et internationaux qui ont été confirmés par divers pays, dont le Royaume-Uni, à différentes époques et ont rejeté les revendications d’autres pays.
L’accord des cheikhs locaux du golfe Persique avec l’Iran sur les trois îles
L’accord de la famille Qawasem (les cheikhs de Ras al-Khaimah et d’Al-Sharjah) en tant que capitaines indigènes et locaux avec l’Iran concernant les îles d’Abu Musa, Tunb-e-Borq et Tunb-e-Khoq est l’un des plus importants. développements dans l’histoire des relations de l’Iran avec les Émirats arabes unis dans le golfe Persique. Cet accord a été conclu notamment avant la création des Émirats arabes unis, dans les années 1970, et a joué un rôle clé dans la détermination de la souveraineté de l’Iran sur les trois îles.
La famille Qawasem, qui était à la tête des émirats de Ras al-Khaimah et d’Al-Sharjah, était une puissance régionale du golfe Persique et vivait à Bandar Lange. Dès le début du XXe siècle, ces deux émirats étaient en contact avec l’Iran, notamment sur les questions maritimes et les îles du golfe Persique. Durant cette période, les îles d’Abu Musa, Great Tunb et Little Tunb, situées près des côtes de l’Iran et des Émirats arabes unis, étaient constamment au centre de défis régionaux.
En novembre 1971, après le retrait des forces britanniques du golfe Persique, l’Iran tente de renforcer sa souveraineté sur les trois îles. A cette époque, les émirats de Ras al-Khaimah et d’Al-Sharjah, sous le commandement de la famille Qawasem, entamaient des négociations avec l’Iran concernant la souveraineté sur les trois îles. Ces négociations ont abouti à un accord entre l’Iran et ces deux émirats, conclu à cette époque de manière informelle.
Les accords conclus entre l’Iran et la famille Qawasem, basés sur des principes bilatéraux et afin de maintenir la paix et la stabilité dans la région, comportaient plusieurs points principaux :
1) La souveraineté de l’Iran sur les trois îles : En établissant des relations diplomatiques étroites avec l’Iran, la famille Qawasem a affirmé officieusement la souveraineté de l’Iran sur les îles d’Abu Musa, Big Tunb et Small Tunb. Ces îles ont été reconnues comme faisant partie du territoire iranien.
2) Mise en œuvre des accords : En pratique, après le retrait de la Grande-Bretagne de la région, en décembre 1971, l’Iran a déployé ses forces militaires dans les trois îles. Soulignant l’importance de la stabilité régionale, la famille Qawasem a accepté la décision iranienne comme une décision légitime et ne s’y est en fait pas opposée.
3) Ne pas s’opposer à l’Iran : Durant cette période, la famille Qawasem, en particulier le cheikh Ahmad bin Rashid al-Qawasmi de Ras al-Khaimah et le cheikh Khalid bin Muhammad al-Qawasmi d’Al-Sharjah, ne s’opposaient pas à la souveraineté de l’Iran sur les trois îles et ont convenu de manière informelle que les îles resterait sous la domination iranienne.
La reconnaissance par l’Angleterre de la souveraineté de l’Iran sur les trois îles
La reconnaissance par l’Angleterre de la propriété iranienne des trois îles d’Abu Musa, Tunb-e-Borsi et Tunb-e-Korkos s’appuie sur d’importants documents historiques et diplomatiques qui ont joué un rôle clé dans l’établissement de la souveraineté de l’Iran sur ces îles. Cette confession occupe une place particulière notamment sous la forme de cartes et de documents officiels publiés par des diplomates et des responsables britanniques au début du XXe siècle.
À la fin du XIXe siècle et au début du XXe siècle, la Grande-Bretagne tentait de clarifier les questions frontalières et politiques dans le golfe Persique avec l’Iran et de prévenir d’éventuelles tensions dans cette région. À cet égard, en 1903, une carte a été préparée par Lord Curzon, alors ministre britannique des Affaires étrangères et ambassadeur de ce pays à Téhéran. Cette carte était considérée à cette époque comme un document diplomatique authentique.
Sur cette carte, les îles de Tonb-e-Borg, Tonb-e-Kokh et Abu Musa sont clairement représentées comme faisant partie du sol iranien. En plus d’être utilisée comme document diplomatique, cette carte montrait que la Grande-Bretagne n’avait aucun droit à la propriété de ces îles et les considérait comme faisant partie du territoire iranien.
La carte de Lord Curzon montre spécifiquement la situation géographique des trois îles du golfe Persique et du détroit d’Ormuz, et les îles de Big Tunb et Little Tunb, ainsi qu’Abu Musa, sont dessinées comme faisant partie du territoire iranien. Cette carte était considérée comme un document authentique non seulement à cette époque, mais aussi dans les périodes suivantes et dans les négociations diplomatiques entre l’Iran et la Grande-Bretagne.
Après la Première et la Seconde Guerre mondiale et même après le retrait de la Grande-Bretagne de la région du golfe Persique en 1971, l’Iran a pu établir sa souveraineté sur les trois îles sur la base de ces documents et cartes. Même dans les cas où des pays arabes tels que les Émirats arabes unis ont revendiqué l’Iran, l’Iran a continué à prouver sa propriété sur la base de ces cartes et d’autres documents historiques.
Il convient de noter que, selon certains experts, la rétrocession de Bahreïn comme partie du territoire iranien en 1971 par Pahlavi II n’était pas étrangère au retrait britannique du golfe Persique et au contrôle total de l’Iran sur les trois îles, et cette action de Mohammad Reza Shah peut être considéré comme une sorte d’accord conclu. Bien sûr, le plan de Lord Curzon environ 65 ans avant cet incident et l’empire iranien de 2 500 ans sur la région et le golfe Persique suffisaient à prouver la souveraineté de l’Iran sur les trois îles afin que la seconde partie ne subisse pas la pression britannique, mais il était encore plus faible que les rois Qajar et Il a cédé l’importante province d’Iran avec une démonstration risible de démocratie.
conclusion
Les trois îles « Big Tunb, Small Tunb et Abu Musa », en tant qu’îles stratégiques et vitales de l’Iran, jouent un rôle très important dans la sécurité nationale, économique et géopolitique du pays. Ces îles sont particulièrement situées à proximité du « détroit d’Ormuz », qui est l’une des artères les plus importantes au monde pour le transport du pétrole. Grâce à sa souveraineté sur ces îles, l’Iran est en mesure de surveiller efficacement les flux pétroliers, le commerce maritime et les questions de sécurité régionale. Selon l’histoire documentée et les accords internationaux, la souveraineté de l’Iran sur ces îles a été documentée et légalement établie. Dans le même temps, les revendications de certains pays de la région restent un sujet délicat dans les relations de l’Iran avec ses voisins.
Compte tenu de l’importance stratégique et géopolitique de ces îles, l’Iran devrait continuer à renforcer sa présence militaire, économique et diplomatique dans cette région et maintenir sa souveraineté sur ces îles en utilisant les documents et accords juridiques existants. La sécurité énergétique mondiale et la stabilité régionale dépendent directement de la domination iranienne sur ces îles, et le maintien de cette situation est d’une importance vitale pour l’Iran.
fin du message